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Quand c'est noir, c'est que c'est cuit!

20 août 2010

Je m'y remets!

Non, pas à la cuisine, faut pas exagérer quand même. J'ai pris dix kilos en Nouvelle-Zélande, je n'ai pas grandi pour autant, il valait mieux arrêter les frais. Heureusement, j'ai repris une activité professionnelle, ouééééé! Je suis redevenue prof. Soupir. Et j'ai perdu quinze kilos. Après deux ans de vie en apnée, ne reprenant mon souffle que pour tirer sur une cigarette, une très vague envie de rigoler à nouveau sur un blog m'a prise. C'est toujours moi l'auteur unique (s'il fallait s'y mettre à deux je ne m'en sortirais pas) mais le sujet choisi va probablement me faire perdre la clientèle de "Quand c'est noir". Allez, faut oser, y'a pas que le bœuf en daube dans la vie! Rendez-vous sur le blog "Pimali et le Mammouth", titre choisi d'après une citation célèbre de Claude Allègre, qui paraît-il a été un des multiples ministres de l'Educ Nat, et voulait "dégraisser le mammouth". (lien en bas à gauche sous le titre AUTO PROMOTION) Afin de ne pas me faire expédier à coups de pied dans le cartable hors des murs de notre prestigieux ministère, et espérant encore toucher une modeste retraite (qui me permettra de m'offrir le bus quand j'aurais soixante-huit ans afin de pointer à la soupe populaire), j'opte pour des chroniques sous forme de fable, de contes fantaisistes ou de roman à l'eau de rose. Pas de noms, oulala! Des clins d'œil, peut-être... A vous de juger! Pimali
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8 avril 2008

La centième: on débarrasse!

Un ultime message, le centième de ce blog, et dernier, d'ailleurs, car j'ai trouvé une plate-forme bien plus souple et facile d'usage avec over-blog! Je peux enfin jouer avec les polices de caractères, le corps des lettres, mettre en page (encore que j'ai quelques ratés en publication, dus à un travail bâclé, car c'est moins rigolo de prendre son canapé en photo et de lui donner une légende sobre, que de plaisanter joyeusement sur mes abysses d'ignorance culinaire), et j'ai une jolie page de statistiques, vierge pour le moment vu qu'il n'y a que moi qui regarde. Je propose donc aux foules impatientes, et ayant besoin de se meubler, la liste de mes biens terrestres, dont la vente me déchire le cœur mais, bon, quand il faut il faut. Mes biens à vendre! Collector! Je précise que je ne fais pas de livraison hors Nouvelle-Zélande, et que si ça pouvait se limiter à Wellington ça m'arrangerait bien. ;-)
18 mars 2008

A feu doux maintenant...

Le résultat du sondage, effectué avec rigueur et une totale impartialité, est flagrant: un vrai plébiscite des très nombreuses personnes qui y ont répondu! Hourra! Bref, sur les soixante et quelques internautes qui, comme moi, aiment remplir des cases et donner une opinion qui n'engage à rien, la grand majorité avoue que sans moi, leur vie n'est pas la même. Image_1 Et bien il va falloir prendre sur vous, relire l'intégrale des billets écrits depuis juillet dernier, en profiter pour éplucher les commentaires car il m'est arrivé d'en rajouter, et attendre des jours meilleurs. Mon nouveau blog va voir le jour sous peu, il va s'intituler: "A vendre / for Sale", un superbe blog bilingue agrémenté de photos de mes meubles soigneusement évalués, disponibles à Wellington uniquement. Que ceux qui rêvent de s'asseoir dans le canapé où j'ai passé de longues soirées allongée à m'instruire devant le petit écran se pressent, il n'y en a qu'un. L'autre est celui de Monsieur P., plus grand, mais, évidemment, je m'y suis beaucoup moins assise. Sauf quand il y avait des invités. Je crois que je vais même pousser les efforts jusqu'à proposer une livraison dans toute la Nouvelle-Zélande, dès que j'aurais en poche les tarifs des transporteurs. Mais en attendant, il faut que je règle le problème du déménagement. Ce qui n'intéresse personne d'autre que moi. Merci à tous ceux qui m'ont fait le plaisir de visiter ce blog, merci aux commentaires souvent sympatiques, parfois acides sur mon usage de la grammaire (je vous salue bien bas, mais si on ne peut plus s'amuser... et puis je ne brigue pas de siège à l'Académie), mais la plupart du temps appréciateurs voire laudatifs! Et si j'ai la tête à ça, je finis mon billet sur les panneaux en Nouvelle-Zélande, sauf que c'est un casse-tête d'envoyer des photos sur Canalblog. Et j'ai aussi de jolies gaufrettes typiques à monter. Mon dieu, mon dieu, c'est affolant. Je n'ai même plus le temps de me vautrer sur mon canapé avec un bouquin. Enfin, si, quand même encore un peu.
10 mars 2008

Ça sent le sapin...brûlé, évidemment.

J'ai découvert un nouveau joujou... Que je n'ai pas réussi à intégrer dans le message, aussi j'ai bricolé un sondage à la gomme visible sur la droite, les commentaires pertinents des foules à ce sujets se faisant ici! (je l'ai enlevé, ne cherchez plus!) Oui, le temps me presse, je jongle avec les billets d'avion, les déménageurs, les meubles à vendre sans me faire trop plumer (ici, c'est le royaume de l'occase, alors dès qu'il ya quelques zéros derrière l'unité, bernique, il faudrait donner!), les abonnements à résilier, le bail qu'il va falloir clôturer (dénoncer? finir? les mots m'échappent aujourd'hui!) sans nous faire escroquer du dépôt de garantie ("Ah, sorry, Ma'am, mais il y a une tache sur la moquette, là, oui, oui, ça coûtera au moins... $1500 de la faire nettoyer. Le montant de la caution suffira à peine!"), les logements provisoires à prévoir une fois que nous serons à la rue, assis sur nos malles, pendant cette détestable période où l'on a fait le vide mais où l'on est encore là... La cuisine, ratée ou non, m'a bien amusée (enfin, surtout ratée, parce que j'ai réussi plein de petits plats, sans rien faire déborder ou presque, et ça ne vaut pas la peine d'en parler). Aurai-je le temps et l'envie de narrer les aventures dérisoires et plutôt navrantes d'une vie de prof d'anglais, qui telle l'otarie sur son rocher proclame des vérités aux quatre vents, écoutée seulement par sa conscience et encouragée par l'appât d'une sardine, jetée par un Inspecteur de l'Education nationale sous la forme d'un demi-point d'ancienneté? Aurai-je l'énergie, après avoir préparé des leçons pendant mes soirées, mes mercredis et mes week-ends, de raconter comment de jeunes gens pourtant équipés de cellules grises lambda, n'ont absolument rien compris parce qu'ils n'ont justement pas mis en route ces cellules? Il faut dire que c'est d'un fatigant, ces profs d'anglais qui vous font apprendre chaque année depuis la 6è le verbe "to be". On sait bien que c'est "you is", et de toute façon ça sert à rien si t'as pas les Nike qu'il faut. (est-ce qu'ils savent au moins que ça se prononce "nailleki"?) Je rentre me remettre au bain, au bouillon plutôt, on verra si on rigole.
4 mars 2008

Tagada, tagada, voilà Pimali!

Ouille! le temps passe! L'automne s'installe sur Wellington, les préparatifs de départ pour l'hémisphère nord commencent à se préciser, alors le blog continue à brûler doucement dans son coin sans que je m'en occupe... A présent, voici la solution du Tagadatsointsoin, attendue avec impatience par les foules. Les six informations absolument inintéressantes sur mon compte étaient les suivantes: 1) Oui, j'avoue, j'ai tout bien lu et relu le Marquis, qui avait quand même dû être bercé près du mur pour trouver des inventions pareilles. L'amour à grands coups de fourchette dans les fesses peut avoir un certain charme, je le concède, encore faut-il que la fesse y consente. 2) Le sommet de la grâce féminine me semble être d'arborer des ongles polis, lisses et délicieusement arrondis, nacrés d'une touche de vernis qui ne s'écaille jamais. J'ai renoncé depuis toujours à accéder à cet Olympe, quand par hasard quelques-uns de mes ongles arrivent à pousser en même temps à la même longueur, j'en casse systématiquement un, source inépuisable de filage de collants, de tirage de fils sur l'étole en soie irremplaçable que je chéris, sans oublier les griffures sur la chair tendre de mes enfants (aucun rapport avec le numéro 1, entendons-nous bien). 6) Encore un rêve: la blondeur éthérée, l'œil maritime et la taille souple et élancée. Au moins, je sais parler anglais, ça me console, et puis les blondes, maintenant, ont une telle réputation (les pauvres...) que je suis somme toute assez satisfaite de mon statut de brunette frisée rase-motte. 7) J'abhorre le miel. Pour quelqu'un d'omnivore et de pas compliqué (on va dire aussi: de bien élevé) comme moi, c'est un hiatus étrange mais j'assume. Et puis il est rare qu'en société ou au cours d'un repas élégant, on propose soudain une tartine de miel. Auquel cas je l'avalerais avec le sourire (voir ci-dessus l'incise portant sur ma bonne éducation), mais je souffre dès qu'il s'agit d'étaler cette infâme pâte à l'odeur aigrelette sur le pain de mes enfants. Personne n'est vraiment parfait. 8) "Les Visiteurs": j'avoue. J'ai adoré. J'ai aussi vu des films primés à Berlin et à Cannes, mais, euh, soyons honnêtes, je préfère les divertissements simples, la bonne rigolade (pas jusqu'à la 7è compagnie, quand même), les phrases-culte qui font partie intégrante du vocabulaire maison. Et puis, depuis l'inoubliable long-métrage, palme d'or à Cannes je ne sais plus trop quand, intitulé "La Sentinelle", au cours duquel on (Monsieur Pim et moi-même) a failli quitter la salle dix fois, retenus par l'espoir que l'histoire aller démarrer, foin des productions intellectuello-cinématographiques. 9) Alors là, je le dis sans honte, les blogs concernant uniquement des recettes me font pousser des soupirs d'ennui... Les seuls que j'aille voir de temps en temps sont ceux dont les auteurs écrivent d'une plume amusante, et enrobent leurs confitures de quinoa au beurre salé ou leurs macarons comme chez Ladurée, d'un peu d'humour ou de dérision. Sinon, j'ai Ginette Mathiot et mon site de cuisine fétiche Marmiton pour me donner de bonnes recettes, que je rate toute seule comme un grande. Le loto du jour (euh... de la semaine dernière!) était donc: 1, 2, 6, 7, 8 ,9. Je précise qu'Anouk Aimée est une actrice des années 60-70, plusieurs personnes m'ont fait la grâce de me dire que je lui ressemble: vu qu'elle a été plutôt jolie femme, j'accepte la comparaison. Tout en pensant que je suis bien mieux, et, bien malgré moi, plus jeune... Mais l'auteur(e) de mes jours, qui à la même époque était supérieurement ravissante, n'est pas madame Aimée! Quant au bac... Allez, c'est loin derrière! Je n'oublie que très rarement mes enfants à l'école, je suis tout au plus légèrement en retard, pas de quoi faire appel aux services sociaux néanmoins. Je remercie au passage ceux qui ont pensé que j'avais épousé Monsieur Pim pour son argent: mon placement n'a pas été mauvais, mais à l'époque, j'ai complètement raté les partis susceptibles de m'apporter particule et maison de famille (château, quoi) en mariage. Tant pis, je reste roturière et dépendante de mon bulletin de salaire, délivré chichement bien que mensuellement, par Monsieur Le Ministre de l'Education nationale (je ne sais même pas son nom, ils changent tout le temps). Quant aux élections présidentielles, j'ai l'impression qu'elles ont eu lieu il y a tellement longtemps que j'ai tout oublié.
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12 février 2008

Je TAGadatsointsoine!

Compte tenu de la règle de cet épinglage inter-blogs, il me faut à présent aller accrocher par le col d'autres auteurs, présumés volontaires pour ce type d'exercice. Cependant, n'aimant pas qu'on me dicte ma conduite, je préfère modifier les règles à mon idée, et ainsi inaugurer un tag détourné de son ennuyeuse et initiale finalité. En effet, quelle importance que chacun sache que je préfère la brandade à la purée de patates, ou que je n'ai jamais sucé mon pouce? Avouons tout de suite qu'apprendre par le menu les détails de la vie d'un ou une parfait(e) inconnu(e) me paraît superflu, quoique je sache faire partie d'une espèce bizarre, pas intéressée le moins du monde par les coucheries et aventures plus ou moins sentimentales des grands et des petits de ce monde. J'avoue avoir malgré moi beaucoup appris à la simple vue des unes de magazines pipeules changées hebdomadairement à la devanture de mon épicerie préférée. Mes fils aussi: récemment, au cours d'une conversation à propos des filles en général, et de Li en particulier qui a l'habitude de pratiquer le naturisme dès qu'elle le peut (à 4 ans et demi, cela passe encore), Ma (8 ans) a ajouté d'un petit ton flûté, après que son père a affirmé qu'on ne se baladait pas toute nue "Comme les filles sur les magazines au Dairy?". Bref, je m'égare. Donc, j'ai décidé unilatéralement et en opposition totale au code de la Propriété intellectuelle, de transformer ce morne tag, en TAG-ADA-TSOIN-SOIN! Je vais donc dès à présent, tag-ada-tsoin-tsoiner deux blogs, avec pour première règle de rigoler un bon coup en annonçant douze vérités sans importance sur soi-même ou sa vie, la moitié seulement étant véridique: aux lecteurs du blog d'annoncer les numéros, avec commentaires spirituels cela va sans dire. On va essayer de ne pas être mercantile: ces tags sont faits pour que l'auteur augmente le nombre des visites sur son site, puisqu'il faut obligatoirement citer l'origine dudit tag. Donc: Règle numéro 2= au choix du tagadatsointsoiné de citer mon blog ou de ne pas le faire, car le contenu de mes billets ne convient pas forcément à tout le monde, et ça me navrerait que des gens trop sérieux ou à la recherche d'un vrai blog de cuisine avec recettes et photos nickels arrivent ici. Règle numéro 3= le nombre de sites à TAGadatsointsoiner est proportionnel à la flemme de celui chargé de le faire: ratissons large, on est prié de choisir entre zéro et l'âge du capitaine. Je m'en tiens moi-même à deux, après vous faites ce que vous voulez. Premier blog TAGadatsointsoiné: évidemment, on pense tout de suite à Lili Violette, qui est ma cible favorite pour ça. Donc à elle de le faire, si elle le souhaite, d'autant qu'il est possible qu'elle en ait marre de raconter sa vie sur son site, ça l'oblige à boire de la bière et à cuisiner des trucs infâmes parce qu'elle n'a plus le temps pour autre chose. le blog du Kibou Deuxième blog TAGadatsointsoiné: le blog de Shinobi, qui a beau être un site de cuisine avec recettes et jolies photos (voir mon aveu numéro 9), présente l'avantage sur les autres d'être bien et correctement écrit (je deviens maniaque, moi, les fautes d'orthographe me tapent de plus en plus sur le système; c'est l'âge) et souvent drôle. C'est mon avis que je partage avec moi-même, mais j'aime bien sa présentation de macarons ratés (le 11 février) par exemple, et aussi les petites étoiles vertes qui dégoulinent de ma souris quand je la promène sur la page. Au beurre fondu Si des auteurs de sites veulent se faire TAGadatsointsoiner par mes soins, qu'ils m'envoyent un message, ou laissent un commentaire, car j'ai la flemme d'aller éplucher la blogosphère pour ça.
10 février 2008

TAG-ada-tsoin-tsoin!

Ainsi que certains l'auront peut-être remarqué, en ce moment je m'adonne aux joies de la dolce vita, du farniente et du "je bosserai demain" réunis. Les vacances des enfants ont par bonheur pris fin, encore heureux que la Nouvelle-Zélande ait opté pour six semaines seulement de congés: on se demande quel insidieux travail de sape a été mis en place par les industriels du tourisme depuis 1936 pour que les vacances d'été hexagonales durent aussi longtemps. Sans oublier ces trimestres qui ne sont que trois en France, alors que le Néo-Zélandais, plus fort en mathématiques probablement, et surtout dont la logique saxonne s'oppose à notre fantaisie latine, a compris que pour faire une année, il fallait compter quatre trimestres. Et l'industrie hôtelière ne semble pas s'en porter plus mal, les parents ont moins de soucis de garde d'enfants pendant de trop longues périodes et les chères têtes blondes sont moins fatiguées; il faut dire que la sortie de classe a lieu à 15h, heure au-delà de laquelle tous les enfants du monde sont incapables de se concentrer et de fournir un travail correct, mais passons. Or donc, savourant un repos bien mérité après avoir conduit pendant ces six semaines ma progéniture, qui à la plage, qui chez les copains, ou en désespoir de cause au musée, je me retrouve soudain avec des devoirs de vacances. J'avais bien pris soin de ne pas fréquenter ce blog, fruit incongru de mes méditations culinaro-touristiques, afin de ne pas voir de trop près les messages de reproche de mes quelques fidèles (je vais fonder une secte, tiens, envoyez donc un chèque pour que je vous explique comment adhérer) déçus de ne pas me lire. Je ne suis pas employée d'un quotidien, attention! Pondre une chronique par jour contre un contrat juteux qui me paye des cocktails au bar du George V serait à ma portée, mais outre qu'aucun journal n'a encore réclamé mes services, je tiens trop à ma sacro-sainte liberté de ne rien faire. Gratuitement. Mais on me traque, jusque dans ma boîte aux lettres électronique. L'auteur d'un blog que je visite avec plaisir car ses photos et les commentaires qui les accompagnent me ravissent, Antiblues a décidé de m'épingler! (on dit "tagué", en bon français). Le but du jeu: « Mentionner six choses sans importance sur soi, Taguer six autres personnes en mettant leur lien, Prévenir ces personnes sur leur blog respectif » Ça risque d'être compliqué, je ne connais pas six blogs à viser, moi! Par contre, quelles seraient les informations sans aucune importance que je pourrais dévoiler sur moi? Tout est important. Et surtout, qui cela intéresse-til? Alors j'ai décidé de corser l'exercice: je vais affirmer douze vérités, seules six d'entre elles s'appliquent à moi. 1) j'ai lu tout Sade. 2) je voudrais avoir des griffes de sorcière mais mes ongles cassent. 3) j'aime les chats. 4) J'ai épousé Monsieur P. pour son argent. 5) j'oublie régulièrement mes enfants à l'école. 6) j'ai toujours voulu être blonde, mesurer 1,70, avoir les yeux bleus et parler anglais. 7) je déteste le miel. 8) j'ai vu au moins douze fois le film "Les Visiteurs". 9) les blogs de cuisine m'ennuient profondément. 10) je suis la fille d'Anouk Aimée 11) j'ai eu mention très bien au bac avec les félicitations. 12) J'ai voté Sarkozy. Je rappelle aux mauvais élèves qui ne lisent pas toutes les consignes, que seules six affirmations sur les douze sont vraies, les six autres ne sont que fantaisie légère, encore plus savoureuses pour les membres de ma famille dont les visites gonflent mes statistiques et garnissent mes pages de commentaires. Un panier garni (toujours le même: Vegemite imputrescible, excellente pour graisser sa chaîne de bicyclette, kiwis maintenant un peu lyophilisés mais certainement encore décoratifs, et une épaule d'agneau congelée invendue à Noël dernier) à qui m'annoncera les bons numéros. Et un Trancheur-de-pommes-en-neuf-quartiers-plus-un-trognon© en cadeau bonux. (voir ici pour les détails de l'offre)
31 janvier 2008

Bon courage...

Image_1 Je me demande si le malheureux à la recherche de la date de la Chandeleur a trouvé son bonheur? Quant aux autres mots-clé qui permettent d'atterrir ici, j'ai de la chance, aujourd'hui c'est très correct... Ma souris en rougit parfois! Edition du 1er février: à la lecture de certains commentaires (je ne dénoncerai personne) assez dubitatifs sur le contenu mystérieux de ce billet, je précise ici ce qu'est le document énigmatique ici présenté. Il s'agit d'un extrait de la page de statistiques de Canalblog, l'hébergeur (minable, mais passons) de ce superbe blog, page qui me donne un certain nombre d'informations, sans lesquelles j'aurais du mal à dormir. Un colonne donne le nom du moteur de recherche utilisé, en général c'est Google. Ensuite, nous avons le terme "requête", que l'on peut aussi appeler "mot-clé", ce que l'on tape dans la case proposée par ledit moteur de recherche afin de trouver l'information demandée. En seconde position, un champion de l'orthographe et de la langue française réunies a cherché à connaître la date de la Chandeleur, écrivant poétiquement, "Quand c'est la champs de l'heure", personnalisant par un "s" totalement inutile le mot champ et méprisant complètement l'inversion sujet verbe obligatoire lorsqu'on pose une question. Il eût fallu écrire: "quelle est la date de la Chandeleur?" Ceci étant, si ce chercheur sur internet, qui ne doit pas souvent trouver ce qu'il cherche, revient ici, je l'informe que la Chandeleur se fête le 2 février, donc samedi, et que Mardi-Gras aura lieu... mardi prochain.
28 janvier 2008

Cauchemar à Wanaka

Je passerai la description des paysages splendides que nous avons pu admirer tout au long de ce périple, nombre d'écrits vantent les beautés de la Nouvelle-Zélande, et les louanges de l'île du Sud ne sont plus à faire. Il faut dire qu'au long de douze millions de kilomètres que nous avons certainement dû parcourir en voiture pour atteindre les sites "ab-so-lu-ment immanquables", nous avons eu le temps de les voir, les montagnes. De Queenstown, bourgade nichée au bout d'un lac, farcie de motels et de boutiques à touristes, nous avons gaillardement pris la route en direction du lac Wanaka, réputé entre autres pour la pêche. Il était bien entendu que ce serait LA journée de Monsieur P., consacrée à son dada, pendant que moi-même et les rejetons nous occuperions de notre côté. DSCF2199 Le soir de notre arrivée, nous avons remarqué une agitation particulière en ville (enfin, en village, s'agissant d'une rue toute droite remplie uniquement de magasins de sports, derrière laquelle on trouve les rues garnies en majorité de motels), et après renseignements pris auprès de notre aimable motelier, nous avons appris que le lendemain aurait lieu un événement sportif, le Triathlon de Wanaka. L'information ne nous a pas émus outre mesure, et nous sommes allés benoîtement manger notre salade de tomates avant de goûter un repos bien mérité. Ah oui, mais un triathlon, ça prend du temps. Ça prend toute une journée à faire. Et le plus tôt on le commence, le plus tôt c'est terminé. Monsieur de La Palice n'aurait pas pu dire mieux. Et les néo-zélandais, qui sont gens logiques et organisés, en général sportifs accomplis sachant que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, l'ont bien compris. Aussi, dès 6h ce matin-là, un gaillard animateur a empoigné son micro et informé les populations à cinq kilomètres aux alentours du grrrrrrrand départ du triathlon de Wanaka. Quand on dort à deux cents mètres du podium, on est vite au courant. On peut applaudir le sérieux des organisateurs, car le départ prévu à 7h a bien eu lieu à l'heure dite. On a très bien entendu aussi l'hélicoptère de la télé qui couvrait l'événement. Monsieur P. ayant poursuivi son programme halieutique incluant l'utilisation de notre véhiculer terrestre à moteur, c'est à pied que ma marmaille et moi avons fui les festivités (car faire partir plus de neuf cents participants prend du temps) pour nous rendre dans un parc de jeu distant de trois kilomètres de la ville. Comme à son habitude, Li, qui avait commencé la promenade avec bonne volonté, à renoncé à marcher au bout d'un kilomètre environ, s'asseyant (à l'ombre) et poussant des hurlements déchirants à mon intention, accompagnés de vraies larmes de crocodile, tout en adoptant l'attitude et la physionomie de Cosette avant d'aller puiser de l'eau dans le noir. La loi néo-zélandaise m'interdisant de battre comme plâtre mon enfant, j'ai continué à marcher comme si de rien n'était, pendant que les cris de Li attiraient des golfeurs certainement persuadés d'être témoins d'un abandon d'enfant. Elle quand même fini par retrouver l'usage de ses jambes et nous avons pu passer une matinée au calme. J'avais presque oublié ce triathlon; pourtant, dans le taxi du retour (pas envie de ramasser Li tous les cinq mètres), on en croisait encore, des vélocipédistes ornés d'un coquin dossard sur les fesses, (un fessard, quoi), ahanant sous le soleil. Quelle pitié. L'après-midi s'est déroulée dans une atmosphère de foire du Trône, sans les manèges mais au son de la voix enthousiaste et décuplée des joyeux animateurs, pleins d'une énergie inépuisable pour annoncer les arrivées successives des valeureux sportifs qui venaient d'avaler plus de cent kilomètres à vélo, suivis de cinquante et quelques kilomètres à la nage, pour terminer en beauté par quarante deux derniers kilomètres en courant. Ceux qui n'avaient pas succombé à une crise cardiaque étaient accueillis en fanfare, j'ai suivi de près et avec un désespoir inénarrable le déroulement de l'épreuve. Nous avons aussi appris le nom et la nationalité du vainqueur de l'épreuve. J'ai oublié son patronyme, mais l'animateur, qui devait être en pleine randonnée dans la montagne aux alentours du 9 novembre 1989, nous a informés qu'il venait d'Allemagne de l'Ouest. C'est vrai que les points cardinaux comptent, en Nouvelle-Zélande, on est du Sud ou du Nord, alors ça doit être pareil en Allemagne, sauf que c'est l'Est et l'Ouest. Les derniers triathlonneux, cuits par le soleil, hypoglycémiques et déshydratés, mais heureux d'avoir pédalé, nagé et couru toute la sainte journée, sont arrivés sous les hourras de la foule vers onze heures du soir. Un feu d'artifice bon enfant a clôturé les festivités, quelques pétards colorés et au lit pour une bonne nuit de repos. Le silence nous a surpris. J'ai enfin pu desserrer les mâchoires, décrisper mes mains soudées aux accoudoirs de mon siège, et tous mes muscles tétanisés se sont finalement relâchés, pour jouir du bonheur suprême du silence nocturne au fin fond de la Nouvelle-Zélande. Une chance sur trois cent soixante-six cette année. C'est juré, j'achète un billet de loterie demain.
25 janvier 2008

Vive les vacances, plus de pénitences….

Les vacances, sonorité douce à n'importe quelle paire d'oreilles, symbole de farniente, de lectures au creux d'une confortable chaise longue, un verre de quelque chose de bon, voire alcoolisé à portée de main, le soleil filtré par la ramure d'un arbre qui bruisse doucement, au souffle d'une brise tiède et parfumée aux senteurs de l'été… Mais commençons par l'entrée: pour profiter de vraies vacances telles qu'on les conçoit, il faut les mériter. C'est un principe judéo-chrétien de base, on n'a rien sans un minimum d'efforts. D'abord, écorchage du portefeuille, vidage en règle des comptes afin de combler le déficit chronique des compagnies aériennes qui considèrent qu'il serait temps de remplacer leurs vieux coucous à hélice en faisant payer le cochon de vacancier, surtout en période de vacances. Logique. Donc le billet d'avion qui ne coûte pas si cher en période creuse, prend de l'ampleur et gonfle, gonfle, jusqu'à atteindre des plafonds que le plus gros 747 de la flotte n'atteint pas, même en vol stratosphérique. Une fois les économies ratissées pour obtenir le droit insigne d'aller voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte, il faut préparer les bagages. Une longue habitude d'expatriés ayant compris qu'il était vain de se scier les bras à porter de pesantes valises, nous permet de farcir nos sacs de voyage du strict nécessaire. Sans oublier tout de même les petites choses indispensables à la vie de bohême inhérente à la notion de vacances en Nouvelle-Zélande: les crèmes solaires indice 250, les produits chimiques qui font fondre le plastique et les vêtements, mais très efficaces contre les vampires locaux (de minuscules moucherons noirs armés d'un dard puissant rempli de venin corrosif, qui vous attaquent là où c'est tendre, et provoquent d'énormes boursouflures cuisantes pendant une semaine, j'ai nommé les célèbres sandflies), et les impedimenta de la cuisinière en vacances qui connaît à fond le contenu des placards vides des motels. Ayant ainsi bouclé les quarante kilos de matériel de survie, prévoyant vêtements chauds, vêtements légers, vêtements de pluie, chapeaux pour le soleil, bottes et sandales (et une poêle), nous avons pu embarquer dans un des fleurons de la navigation aérienne locale. Il y a 650 kilomètres entre Wellington (île du Nord) et Queenstown (île du Sud). Les avions ont du mal à relier les deux villes d'un coup, donc, pour rajouter au plaisir des adorateurs de la voltige aérienne, petite halte à Christchurch en cours de route. Deux décollages et deux atterrissages dans une journée, ce qui réduit d'autorité mon espérance de vie de dix ans. Surtout quand le pilote a effectué un magnifique virage sur l'aile entre les montagnes avant de se poser à Queenstown, qui comme chacun le sait, est localisée dans les Alpes du Sud. Le fait que Li crie joyeusement "Youhouou!" à chaque embardée du biplan (ou presque) dans lequel nous étions enfermés n'a pas franchement contribué à ma tranquillité d'esprit, nous voyant déjà écrasés sur le flanc rocheux qu'on voyait très bien par le hublot, nos restes calcinés éparpillés sur cette terre lointaine. En fin de compte, nous avons été à pied d'œuvre, équipés de la 4L break locale (une Subaru un peu avachie mais en contact direct avec le sol, ce qui me convient mieux), installés dans un motel. Le motel est une grande réalisation de l'industrie hôtelière, car il procure des chambres accompagnées d'un endroit pour cuisiner, et les lits sont faits tous les jours. Un excellent compromis entre la chambre d'hôtel qui coûte une fortune (ça m'apprendra à faire des enfants, mais c'est trop tard maintenant) et la maison de vacances où c'est le locataire qui fait son lit et le ménage. Enfin, LA locataire. J'ai ainsi entamé une semaine délicieuse. J'ai fait la vaisselle à la main trois fois par jour, préparé des montagnes de salade de tomates, épluché un demi quintal de pommes, tartiné des dizaines de tranches de pain de mie afin de confectionner de savoureux sandwiches jambon-beurre-laitue-fromage, consommés le midi sur les lieux de visite. Je ne supporte plus les sandwiches, j'abomine la vue de ces empilages de nourriture emballés dans de la cellophane, en général un peu écrasés par le voisinage du dessert (des pommes), j'exècre le contact mollasson du pain tiède d'avoir passé quelques heures au fond d'un sac, je hais les bords de route ou de rivière ou de falaise ou de paysage grandiose où nous les avons consommés tout en chassant les sandflies, les mains fleurant encore la crème solaire et le produit anti piqûres. Puisqu'il a fallu changer d'hébergement trois fois en une semaine, pas question de remplir le micro frigidaire mis à disposition, de légumes variés et de viandes à mitonner. Donc le soir, au menu, aucune surprise. Des nouilles. Et quand nous nous sommes retrouvés non pas dans un motel mais dans un hôtel, erreur malheureuse de notre agence de voyages, nous sommes allés manger à la pizzeria. Hôtel ou motel, un élément majeur de l'aménagement intérieur, c'est la bouilloire. On nous fournit gracieusement des sachets des granulés de café, de mignonnes petites capsules de lait sagement rangées dans le réfrigérateur, des tubes en papier remplis de sucre en poudre, de quoi se composer de revigorantes boissons chaudes après l'effort. Mais la bouilloire des motels est magique. Telle un des ces livres secrets, verrouillés par des charmes et d'irréductibles loquets, elle n'offre qu'une surface lisse et polie, prolongée par son fil trop court interdisant de la poser ailleurs qu'à moins de huit centimètres de la prise. Une petite boule rigolote indique combien d'eau elle contient. Le Génie, quant à lui, garde jalousement l'intérieur de l'appareil, qui n'a jamais été vu que par son monteur, quelque part là-bas, en Chine, et cache à tous les regards l'état de la résistance qui permet de faire chauffer le liquide. Remarquons que toute Résistance qui se respecte se doit d'agir à couvert. J'ai donc bu et fait ingurgiter à ma famille des boissons proches d'élixirs mystérieux, puisque même en frottant très fort la bouilloire tout en invoquant Ali Baba, aucun déclic n'a eu lieu et l'intérieur de la maléfique machine est resté hermétiquement clos... IMG_4245
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